samedi 18 février 2017

Étude des peuplements et mises en œuvre pour remédier aux inégalités

II Étude des peuplements et mises en œuvre pour remédier aux inégalités


Introduction
 
La ville de Nîmes, comme beaucoup d'autres métropoles en France, est exposée à des inégalités en matière de logement. Ces inégalités se distinguent au niveau de la géolocalisation des quartiers mais aussi au niveau des populations. Nous allons donc évoqué ici, quelles sont les populations touchées par ces inégalités, et de quelles façons les territoires sont aménagés afin d'y remédier le plus possible.


A. Les populations touchés par ces inégalités

Les ménages à faibles revenus ou sans ressources sont les plus touchés : ils ne peuvent pas accéder aux logements du secteur privé (locatif ou accession) , situés majoritairement dans les quartiers résidentiels car ils sont trop chers pour eux ; ils n'ont donc souvent pas d'autre choix que d' habiter dans des logements locatifs sociaux ou très sociaux, au loyer minoré mais qui sont situés principalement dans les quartiers les plus pauvres de Nîmes (ZUP, Chemin-Bas d'Avignon, Mas de Mingue, ....). Ces ménages sont souvent également touchés par des problèmes de non-décence de leur logement, voire d'insalubrité, cumulés avec un sentiment d'insécurité dans leur quartier. Depuis la fin des années 70, on a mit en place une politique de la ville centrée sur les quartiers en difficultés. En France, 750 ZUS (zones urbaines sensibles) ont été mises en place en 1996 regroupent 4,5 millions de personnes. Plus largement 2500 quartiers regroupant 8 millions d'habitants font l'objet de contrats urbains de cohésions sociales. Ces contrats associent l’État et les collectivités territoriales (région, département,). Si les améliorations concernant le bâti ont eu lieux, elles ne résolvent en rien les difficultés sociales : le déficit de formation et d'activité ainsi que les tensions urbaines s’aggravent dans ces quartiers.




Centre ville de Nîmes
ZUP Ouest de Nîmes





B. Aménagement des territoires






Le réaménagement des territoires par rapport à ces inégalités se fait principalement par le biais de la politique de la ville et du renouvellement urbain (nouveau programme ANRU 2). Plusieurs actions majeures constituent la trame de cette politique publique : la démolition, reconstruction de logements, la dé-densification, le réaménagement global de l'espace urbain au sein du quartier pour le rendre plus attractif pour ses habitants (ex : la création d'aires de jeux, de squares, la réfection de la voirie, un accès plus facile aux commerces).

Programme ANRU 2 :

Le projet de rénovation urbaine porté par Nîmes Métropole concerne 4 quartiers répartis sur 2 villes : Chemin-Bas d’Avignon, Valdegour et Pissevin à Nîmes, Sabatot à Saint-Gilles. Ce programme vise à démolir des logements, en reconstruire d'autres et à reloger les habitants. Il a aussi pour but de construire de nouveaux commerces, de réaliser de nouveaux aménagement et équipements publics, ainsi que de valoriser le paysage et le cadre de vie.
Le projet de Rénovation urbaine des 4 quartiers s'élève à 214 363 893€. Les acteurs de ce projet sont :

·         ANRU

·         l'Europe

·         l'Etat

·         Le conseil Régional Languedoc-Roussillon

·         Le conseil Général du Gard

·         La caisse des dépôts et consignations

·         Les Villes de Nîmes et de Saint-Gilles

·         Les bailleurs sociaux

·         Nîmes Métropole

Les cites historiques que l'on trouve essentiellement dans le centre-ville nîmois (arênes, Maison Carré) sont restaurés afin d'apporter un meilleur cadre de vie. 





Maison carré après rénovation

Maison carré avant rénovation











 






Le tram'bus lui est un des récents projets mit en place dans la ville. Il permet à la population de se déplacer grâce à une nouveau transport en commun, de façon à avoir accès aux centres commerciaux et différents lieux de loisirs. C'est un projet de développement durable qui réduit la pollution, le bruit mais aussi l'insécurité. Les différentes lignes de bus Tango permettent elles aussi d'apporter du dynamisme au sein de la ville.







Ligne de Tram'bus
 
Depuis 2010, avec son plan Climat Energie, la Ville s’est attaquée à des objectifs efficaces de réduction des gaz à effet de serre et d’utilisation intelligente de l’énergie afin de limiter l’impact du réchauffement climatique. Il va donc y avoir des mesures d’éco-construction pour les nouveaux bâtiments, des investissements pour réduire la facture énergétique dans les bâtiments et équipements communaux et la part croissante de l’énergie renouvelable dans le fonctionnement de la ville. La création de l'EcoQuartier Universitaire Hoche est un exemple de ce plan Climat Energie. Ce nouveau quartier s’intéresse aux enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Il contribue à améliorer la qualité de vie de ses habitants tout en répondant aux questions de la croissance urbaine et au respect des paysages et des ressources.





La Villa Pompidou, nouveau, accueillant des logements, qui appartient au programme d'éco construction

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