II Étude des peuplements et mises en œuvre pour remédier aux inégalités
Introduction
La
ville de Nîmes, comme beaucoup d'autres métropoles en France, est
exposée à des inégalités en matière de logement. Ces inégalités
se distinguent au niveau de la géolocalisation des quartiers mais
aussi au niveau des populations. Nous allons donc évoqué ici,
quelles sont les populations touchées par ces inégalités, et de
quelles façons les territoires sont aménagés afin d'y remédier le
plus possible.
A.
Les populations touchés par ces inégalités
Les
ménages à faibles revenus ou sans ressources sont les plus touchés
: ils ne peuvent pas accéder aux logements du secteur privé
(locatif ou accession) , situés majoritairement dans les quartiers
résidentiels car ils sont trop chers pour eux ; ils n'ont donc
souvent pas d'autre choix que d' habiter dans des logements locatifs
sociaux ou très sociaux, au loyer minoré mais qui sont situés
principalement dans les quartiers les plus pauvres de Nîmes (ZUP,
Chemin-Bas d'Avignon, Mas de Mingue, ....). Ces ménages sont souvent
également touchés par des problèmes de non-décence de leur
logement, voire d'insalubrité, cumulés avec un sentiment
d'insécurité dans leur quartier. Depuis
la fin des années 70, on a
mit en place une politique de la ville centrée sur les quartiers en
difficultés. En France, 750
ZUS (zones urbaines
sensibles) ont
été
mises en place en 1996 regroupent 4,5 millions de personnes. Plus
largement 2500 quartiers
regroupant
8 millions d'habitants font l'objet de contrats urbains de cohésions
sociales. Ces contrats associent l’État et les collectivités
territoriales (région,
département,). Si les améliorations
concernant le bâti ont eu lieux, elles ne résolvent en rien les
difficultés sociales : le déficit
de formation et d'activité ainsi que les tensions urbaines
s’aggravent
dans ces quartiers.
B.
Aménagement des territoires
Programme ANRU 2 :
Le projet de rénovation urbaine porté par Nîmes Métropole concerne 4 quartiers répartis sur 2 villes : Chemin-Bas d’Avignon, Valdegour et Pissevin à Nîmes, Sabatot à Saint-Gilles. Ce programme vise à démolir des logements, en reconstruire d'autres et à reloger les habitants. Il a aussi pour but de construire de nouveaux commerces, de réaliser de nouveaux aménagement et équipements publics, ainsi que de valoriser le paysage et le cadre de vie.
Le projet de Rénovation urbaine des 4 quartiers s'élève à 214 363 893€. Les acteurs de ce projet sont :
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ANRU
·
l'Europe
·
l'Etat
·
Le conseil Régional Languedoc-Roussillon
·
Le conseil Général du Gard
·
La caisse des dépôts et consignations
·
Les Villes de Nîmes et de Saint-Gilles
·
Les bailleurs sociaux
·
Nîmes Métropole
Les cites historiques que l'on trouve essentiellement dans le centre-ville nîmois (arênes, Maison Carré) sont restaurés afin d'apporter un meilleur cadre de vie.
Le tram'bus lui est un des récents projets mit en place dans la ville. Il permet à la population de se déplacer grâce à une nouveau transport en commun, de façon à avoir accès aux centres commerciaux et différents lieux de loisirs. C'est un projet de développement durable qui réduit la pollution, le bruit mais aussi l'insécurité. Les différentes lignes de bus Tango permettent elles aussi d'apporter du dynamisme au sein de la ville.
Ligne de Tram'bus |
La
Villa Pompidou, nouveau, accueillant des logements, qui appartient au
programme d'éco construction
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