I. Établir les différents quartiers en fonction de l'âge, de la densité de population et de la richesse
La ville de
Nîmes, est troisième de sa région au niveau de la population. En 2014, elle
comportait 146 709 habitants Au premier janvier 2014, il y avait 19 545
logements. Il y a deux manières d'habiter dans un logement, soit être
propriétaire ou alors être locataire. Pour les locations, il y a celles
collectives qui coûtent moins chères que les autres et qui sont appelées
indépendantes. Les loyers moyens sont d'environ 5,1€/m² et peuvent aller
jusqu’à 6,4€/m² dans les quartiers les plus riches comme la Garrigues ou les
Costières. Les loyers individuels sont bien évidement plus chèrs, soit
6,3€/m². Les demandes de logements sont très importantes à Nîmes. L'intensité
de la demande est de 4,4, et de 3,9 en France. Entre mars 2014 et avril 2015,
1723 logements ont été attribué, mais les demandeurs sont passés de 7320 à
7645.
A) Les différents quartiers
La ville de
Nîmes s'est développée à partir de l'Ecusson, son centre historique contenu à
l'intérieur d'une enceinte constituée par de larges boulevard. Nîmes, est
composée, sans réellement détailler, de 4 quartiers : un quartier aisé, un
autre un petit peu moins riche, un abordable et un plus modeste. En premier,
nous trouvons le quartier où le prix du logement est le plus élevé avec la
Garrigues, la Cigale, Antiquaire. Le prix au mètre carré varie entre 2300€ et
3100€. Dans ce quartier les logements sociaux sont très peu présents. Ils
représentent seulement 2% des habitats. Ensuite, en quartier moins riche, nous
avons les hauts de Nîmes, avec le golf et Vacquerolles, qui sont des quartiers
abordables, avec 16% de logements sociaux. Nous avons étudié aussi Nîmes
centre, soit le centre ville, costière et l'avenue François Mitterrand. Le prix
du mètre carré est moins élevé que précédemment, il va de 1400€ à 2700€. Pour
les locations, les loyers sont d'environ 428€/mois. Les logements sociaux se
font plus ressentir. Ensuite viennent les quartiers les plus pauvres. Ce sont
ceux de la ZUP, avec les zones à urbaniser en priorités comme Chemin bas d'Avignon,
Mas de Mingue, Pissevins et Valdegour. Ces quartiers sont les quartiers les
plus modestes, le prix du mètre carré est entre 1000€ et 1500€. Les loyers des
appartements en locations sont d'environ 310€. Les logements sociaux sont
omniprésents, et encore plus les immeubles, soit 87% des habitations. Ensuite
nous avons les zones de Carrée Sud et de la Ville Active qui sont des quartiers
où les logements sont très peu présents, en revanche ces endroits laissent
place aux commerces.
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Plan de la ville de Nîmes |
B) Les types de demandes en fonction des population
La ville de Nîmes est composée de 146 709 habitants. On parle de loi de
l'offre et de la demande quand demande désigne la quantité de biens ou de
services que les agents économiques souhaitent acheter pour un prix donné. En
2014 à Nîmes, un écart entre l'offre et la demande des logements se faisait
ressentir. Pour les T3, T4, T5 et plus, la demande est toujours plus faible que
l'offre, de quelques pourcents par exemple pour les T5 et plus, l'offre est de
7% pour 5% de demandes, alors que pour les T1 et T2 la demande est nettement
plus élevée que l'offre, pour les T2, la demande est de 29% alors que l'offre
est à 16%. A Nîmes, ce sont les appartements 2 et 3 pièces les plus demandés,
et les 3 et 4 pièces les plus disponibles. Dans le centre-ville, les types de
logements le plus recherchés sont les maison de ville, T4 avec un jardin. Mais
c'est logements sont aussi les plus complexes à trouvé et sont souvent assez
coûteux. A Nîmes, les cadres représentent 51% de la population, ce qui est plus
de la moitié des habitants. Le chômage, lui est présent pour 19% des habitants
de la ville de Nîmes, contre 21% à Montpellier et 25% pour ceux qui habitent à
Perpignan.
Dans les zones à urbaniser en priorité, les habitations sont plus serrées,
le nombre d'habitants au mettre carré sera donc plus important qu'à
Vacquerolles par exemple.
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Cartographie de la densité de population |
C) Richesse
Un
habitant sur quatre à Nîmes,
vit sous le seuil de pauvreté, ce qui est plus élevé que la
moyenne régionale.
Le
revenu médian, annuel d'un habitant de l'unité urbaine de Nîmes
est de 16 258 euros, soit
1354€ par
mois.
L'ensemble
des unités urbaines
du Languedoc-Roussillon est de 16 794 euros. Le
revenu médian de l'unité urbaine de Nîmes
est complètement inférieur à
celui de la ville de Montpellier (19 100 euros) et légèrement
supérieur à
celle
de Perpignan (15 900 euros). Les rapports inter-déciles
se
font ressentir dans ces quartiers.
Les rapports
inter-déciles :
Les
« déciles » représentent chacune des neuf valeurs qui divisent
une distribution statistique en dix groupes égaux. Les déciles
d'une distribution permettent de calculer des rapports inter-déciles.
Le rapport D9/D1 met en évidence l'écart entre le haut et le bas de
la distribution, c'est une des mesures de l'inégalité de cette
distribution. Ce sont
les écarts
entre le plus pauvre et le plus riche, on appelle ça
le rapport D9/D1, c'est une mesure de l'inégalité de cette
distribution. Le rapport D9/D1 pour l'unité urbaine de la ville de
Nîmes
est de 14,2.
Par
exemple, pour une distribution de salaires :
– le
premier décile (D1) est le salaire au-dessous duquel se situent 10 %
des salaires. (les
10% des salaires les plus modestes sont inférieurs au premier
décile)
– le
neuvième décile (D9) est le salaire au-dessous duquel se situent 90
% des salaires, (les
10% des salaires les plus élevés dépassent D9)
Le rapport inter-décile est calculé pour mesurer les
inégalités dans une population par la division D9/D1. Plus le rapport
inter-décile est élevé, plus les inégalités dans le pays sont grandes, entre
les 10% les plus riches et les 10% les plus pauvres.
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Cartographie Revenus |
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Prix au mètre carré en fonction des quartiers |